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Interview fictive de l'auteur : Philippe Claudel


-Bonjour Monsieur Claudel… Nous nous permettons de vous posez quelques questions sur votre vie et vos écritures, en particulier votre court roman « La petite fille de Monsieur Linh ».

-Bonjour.

- Pouvez-vous nous indiquer votre date de naissance ?

- Je suis né le 2 Février 1962, à Dombasle-sur-Meurthe en Meurthe-et-Moselle. J’ai donc 54ans.

- Quelles sont vos activités principales ?

- Je suis principalement un romancier et nouvelliste. Mais je suis aussi en parallèle réalisateur et scénariste.

- J’ai entendu dire que vous travaillez dans une université, pouvez vous nous en dire plus ?

- C’est exact, je suis maître de conférences à l'Université de Lorraine au sein de laquelle j’enseigne à l'Institut Européen du Cinéma et de l'Audiovisuel, en particulier l'écriture scénaristique. J’aime beaucoup partager ma passion, et partager mon savoir faire à ceux qui le souhaite.

- Avez-vous déjà enseigné autre part ?

- Oui, j’ai été professeur en prison et professeur auprès d’adolescent handicapés physiques. J’estime qu’ils doivent recevoir une éducation et un partage égal aux autres, la littérature et le cinéma sont faits pour tous.

- Mis à part le français, écrivez-vous en d’autres langues ?

- Je suis bilingue, j’écris en anglais et en français. Mes œuvres sont traduites par des traducteurs dans le monde entier.

- Quand vous nous parlez d’œuvres, ce sont quels genre ?

- J’écris simplement des romans et des nouvelles. Mes trois œuvres principales sont des romans, en 2003 Les Âmes grises, en 2005 La petite fille de Monsieur Linh et en 2007 Le rapport de Brodeck.

- D’où provient l’idée d’un roman sur l’exil, en particulier La petite fille de Monsieur Linh ?

- Ce thème m’a beaucoup intéressé et inspiré, l’histoire d’abandon, de catastrophe, de guerre et de ses conséquences. J’avais pleins d’idées en tête, mon imagination fusait, j’ai pu exploiter le regard que l’on pouvait porter sur un autre pays, sur d’autres habitent, la nostalgie présente chez tout être humains, les sentiments que l’on peut ressentir après de tels catastrophe. Mais cet homme « Monsieur Linh » est simplement merveilleux, et garde un fort espoir grâce à sa petite fille.

- Et quel a été votre but en écrivant ce court roman ?

-Je voulais que les gens réfléchissent à la situation, prennent conscience de ce qu’il se passe autour d’eux et qu’ils aient plus d’attention auprès de ces immigrés, qui ne nous veulent pas de mal. C’est un livre engagé.

- J’ai moi-même lu se livre, j’ai trouvé que Monsieur Linh est un personnage solitaire dans un nouveau pays sans paysages, un environnement triste et maussade. Que pouvez-vous nous dire sur cela ?

- Il est vrai que Monsieur Linh est un personnage qui représente la solitude, et Monsieur Bark aussi d’ailleurs mais d’une autre façon. Pour ce qui est de l’environnement j’ai beaucoup appuyé sur les points forts qui sont faibles, nous vivons dans un environnement hostile, rempli d’hommes qui ne communiquent pas, qui ne font pas attention à la beauté du paysage qui les entours et qui fument et roule tout ça en polluant notre planète.

-Lorsque je lisais, je me sentais impuissante, incapable de venir en aide à cet homme. Comment pouvez-vous expliquer ce fait ?

- J’ai écris mon roman au présent, vous vous sentez donc plus proche du personnage, mais comme vous avez pu le remarquer le narrateur est externe au récit, alors vous devenez plus qu’un lecteur impuissant. Dans mon roman je ne force personne dans leurs sentiments, chacun ressent la chose comme il le souhaite.

-Pour en venir à la chute, j’ai été très surprise et nous pouvons voir que je ne sus pas la seule suite aux critiques de votre livre.

- La chute est très surprenante, Sang diû n’est finalement qu’une poupée car sa vraie petite fille fut tuer en même temps que ses parents. C’est un moment émouvant, car le lecteur s’est probablement attaché à la petite qui en réalité n’est qu’un objet au quel s’est attaché le vieil homme pour continuer à vivre. La vrai petit Sang diû a été découverte par son grand père, elle était décapité avec sa poupée qui se trouvait à coté de son corps.

-Merci beaucoup. Voulez-vous nous parler tout de même de vos films ?

-Avec plaisirs, je suis cinéaste. Mon premier film a « Il y a longtemps que je t'aime », il a obtenu un grand succès en France mais aussi dans le monde. J’ai remporté de nombreuses récompenses dont le César du meilleur premier film, j’étais très fier de moi et mes proches aussi.

-Avez-vous déjà remporté d’autres prix ?

-Oui, le Prix Renaudot en 2003 et le Prix Goncourt des lycéens en 2007. Des prix dont je suis fier.

-Pouvez vous finir avec une de vos citations favorite issus de votre roman La petite fille de Monsieur Linh ?

-Si je vous disais « Qu'est-ce-donc que la vie humaine sinon un collier de blessures que l'on passe autour de son cou ? A quoi sert d'aller ainsi dans les jours, les mois, les années, toujours plus faible, toujours meurtri ? Pourquoi faut-il que les lendemains soient toujours plus amers que les jours passés qui le sont déjà trop ? », réfléchissez-y bien.

- Écoute je vous remercie très sincèrement, et à bientôt je l’espère.

-Merci à vous.


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